Lorsque je suis allée à Vic-en-Bigorre, je n'ai vu que l'église Saint-Martin qui est vraiment magnifique et, où que je sois dans la ville, je la voyais.

La construction de l'église gothique Saint-Martin, construite au XIVème siècle, au centre du village, était à l'époque fortifiée pour participer à la défense de la ville.

A voir également la Halle qui a été construite en 1862 par Jean-Jacques Latour. C'est une belle Halle dans le style Baltard (fer, fonte et verre) comme les Halles du Châtelet à Paris.

Sombrun est un petit village des Hautes-Pyrénées. Cette commune est connue pour ses fraises : la Gariguette, la Cléry qui a un goût très aromatique et sucré et la Sonata et sa saveur très gustative !

C'est encore un joli village que j'ai eu plaisir à parcourir. J'ai découvert le château de Sombrun, construit en 1640 et qui a appartenu à la famille du roi Henry IV.  Aujourd'hui, le château fait chambres d'hôtes, loue des gîtes et propose des séjours de détente ou des séjours sportifs.

Madiran est un village situé dans les Hautes-Pyrénées. Il donne son nom au vignoble de coteaux et de pente de Madiran. Le paysage n'est pas aussi marqué de ses vignes que dans le bordelais.

Ce sont les moines bénédictins qui ont introduit la culture de la vigne. Les cépages utilisés sont le cabernet et le sauvignon mais aussi des cépages propres au Madiran à savoir : le tannat, le pacherenc et le palissé. (source : wikipedia)

Ce sont les bénédictins qui ont fondé le Prieuré de Madiran qui est aujourd'hui un bel hôtel restaurant. C'est un joli village à voir et autour, il y a des caves de dégustation de vin à découvrir....

Plaisance est une bastide du Gers. J'ai découvert ce village tout à fait par hasard en me perdant sur la route, entre Marciac et Madiran. Perdue pour perdue, je me suis arrêtée dans ce village et j'en ai profité pour l'explorer avant d'aller à l'office de tourisme pour demander mon chemin.

Plaisance m'a paru comme un de ces nombreux beaux et vieux villages de France, paisible et sans passé exceptionnel.

Pourtant, en lisant son histoire sur le Net, j'ai découvert ce qui suit : " Plaisance fut fondée par le Comte Jean I^er d'Armagnac et l'abbé de la Case-Dieu. Cette bastide succédait à un village préexistant. Bastide tardive, Plaisance se développe mal. Elle connut, en outre, les vicissitudes liées aux affrontements entre Anglais et Français. Plaisance fut ainsi détruite une première fois en 1338 par les Anglais. Elle fut de nouveau incendiée en 1355 par le Prince Noir qui s'opposait à la famille d'Armagnac. La bastide fut reconstruite mais dans des proportions bien plus modestes et fut baptisée Plaisance en lieu et place de son ancien nom : Ribaute ( = Rive Haute ou Ripa Alta). Plaisance végéta pendant toute la période de l'Ancien Régime faute d'importantes fonctions administratives ou religieuses. Cependant au XIXe siècle, grâce à une forte poussée démographique et à une bourgeoisie active, Plaisance connait un réel essor et retrouve les dimensions de l'ancienne bastide." (source : wikipedia).

Comme quoi, même lorsqu'on croit qu'un village n'a rien d'exceptionnel, on peut parfois avoir des surprises !!

En général, mes balades sont ponctuées par des arrêts obligés dans les brocantes du village que je visite.

En fouillant dans le bric-à-brac ordonné de l'une d'entres celles que j'ai visitées ces derniers temps, j'ai récupéré un vieux livre de cuisine (qui daterait apparemment des années 20).

C'est un livre écrit par Henri-Paul Pellaprat (1869-1954), cuisinier français, fondateur, avec Marthe Distel, de l'École du Cordon Bleu.

En lisant la préface, je ne peux que sourire face aux expressions désuètes et aujourd'hui disparues comme : "La jeune fille du monde, maîtresse de maison de demain...". Lorsque je lis les recettes, je souris encore en découvrant certains termes que nous ne trouvons plus dans les livres de recettes de cuisine. Ainsi, je découvre que le verbe "ployer" était souvent utilisé. Ici, je lis la recette des crêpes fines : "... Quand la crêpe est cuite, on la ploie en deux..." et pour les crêpes Georgette : "On cuit les crêpes comme d'habitude, mais, bien entendu, on ne les ploie pas en deux.".

Ce que j'aime également dans ce livre, c'est que l'auteur semble nous parler. C'est surtout dans c'est "nota" que je ressens ça. Je lis le Nota des recettes de viennoiseries : "...Ces recettes sont à peu près inutiles quand on est à Paris ou dans les grands centres, où il vaut mieux acheter ces produits faits par des spécialistes; mais, au contraire, à la campagne ou au château, on est dépourvu de toutes ces ressources; et c'est alors que toutes ces recettes deviendront, j'ose l'affirmer, précieuses pour le chef ou le cordon bleu".

Ce  livre est également, pour moi, comme un témoignage du début du XXème siècle. En cela, je le trouve précieux.

En fin d'après-midi, de retour à l'hôtel, je m'étais installée sur la terrasse de ma chambre. J'avais posé mon livre sur la petite table ronde et je regardais sa couverture tout en me disant que le nom "Le Cordon Bleu" me disait quelque chose ou plus précisément, je ne pouvais détacher ce nom, du film avec Meryl Streep "Julie et Julia". Après une petite recherche rapide sur Internet, la chose était confirmée. Oui, c'est bien à l'école Le Cordon Bleu, à Paris, qu'en 1951 Julia Child, a suivi des cours de cuisine et a obtenu son diplôme.

J'ai profité de mon séjour pour aller visiter le site emblématique de Marciac. Bastide royale créée à la fin du XIII ème siècle, Marciac a gardé sa place centrale et ses arcades où de petites boutiques et des restaurants se sont installés.

J'ai beaucoup aimé les fleurs du jardin de l'église gothique Notre-Dame de l'Assomption, la place centrale, les vieux cafés et toutes les petites boutiques sous les arcades.

Ce village est connu pour son festival international de Jazz qui a lieu chaque année, à la première quinzaine du mois d'août. Les grands noms du jazz s'y sont croisés et le public arrive du monde entier.

Maubourguet est un village des Hautes-Pyrénées, situé à la frontière du Gers. Je l'ai découvert complètement par hasard, grâce à une fuite d'eau.

Il faut que je m'explique car mes propos n'ont aucun sens à lire comme ça, à froid !!

Donc, voilà l'histoire. Je devais me rendre à Vic-en-Bigorre et j'avais réservé une chambre dans l'un des hôtels de la ville. Le matin du jour du départ, je reçois un appel de la gérante de l'hôtel qui, catastrophée, m'annonce que suite à un dégât des eaux, elle nous a réservé une chambre dans un hôtel du village voisin. C'est ainsi que j'entendais pour la toute première fois de ma vie, parler du village de Maubourguet.

Le hasard fait souvent bien les choses et il faut parfois pas grand chose pour nous faire découvrir des lieux.

Maubourguet est donc un joli village qui a un côté très anglais avec ses petits jardins fleuris dont, au hasard d'une porte ou d'un portail ouvert, j'ai pu entrapercevoir l'intimité.

Différents cours d'eau traversent le village. Il y a le fleuve de l'Adour, la rivière l'Echez et la rivière l'Estéous. Parfois, ils s'entrecroisent en des lignes sonorent et sinueuses. J'ai été très étonnée par le nombre de platanes planté de part et d'autre des chemins ou de certaines rues ce qui permet d'avoir des allées ombragées, bienvenues lorsqu'il fait très chaud. Beaucoup de palmiers aussi que l'on voit dans le centre du village, au bord des cours d'eau et dans les jardins privés. C'est vraiment très joli toute cette végétation!

J'ai appris par la gérante de l'hôtel, que chaque année, 80 familles anglo-saxonnes, arrivent à Maubourguet où ils ont leur maison secondaire. Et durant tout l'été, ce n'est que fêtes et vie!

Maubourguet ne fait pas partie des "villes et villages fleuris" mais il le mériterait !!

Ce que j'ai aimé dans ce village, c'est de voir que les habitants n'oublient pas les animaux errants. De petites gamelles d'eau et de croquettes s'alignent sur les trottoirs....

Le pont Jacques-Chaban-Delmas, ou pont Bacalan, est un nouveau pont sur Bordeaux qui est ouvert depuis le 1er janvier 2013. Situé entre le pont de pierre et le pont d'Aquitaine, ils relient tous les trois la rive droite.

Lorsqu'on regarde ces 3 ponts, on y voit l'évolution d'une société. Le pont de pierre a été terminé en 1822 et le pont d'Aquitaine, en 1967.

Les quais bordelais, qui longent la Garonne, sont très animés. Réhabilités dans les années 2000, les quais sont devenus le paradis des joggeurs, des promeneurs et des cyclistes!