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Coco de Laplume
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10 juin 2014

MON RÊVE

boutique_Shelburne_etats-unis1

Je rêve d'ouvrir une petite boutique de décoration où on ne trouverait que de la jolie décoration pour la maison et le jardin. J'aime la décoration de style scandinave et je vois tout à fait les produits que j'y vendrais.

Lorsqu'elle est partie se balader aux Etats-Unis, ma soeur, Blueberry girl, a photographié de  jolies petites boutiques comme celle que vous avez en photo ci-dessus. En regardant ses photos, m'est venue cette question : Est-il plus simple d'ouvrir un commerce là-bas, a-t-on les mêmes craintes que lorsqu'on en ouvre un en France?

C'est vrai qu'ici, c'est presque un parcours du combattant avant et après l'ouverture. Avant d'ouvrir un commerce, il faut faire une étude de marché et tout ce que cela implique de temps, d'interrogations, de recherches, d'analyse et d'enquête avant de passer à l'hésitation bien humaine. Ensuite, une fois installé, c'est la peur de ne pouvoir honorer les lourdes charges liées à l'entreprise. A-t-on autant de charges aux Etats-Unis? Dans ce pays, où tout semble possible et où le mythe du "rêve américain" est né, est-il plus facile d'ouvrir un commerce et de pouvoir en vivre ? Existe-il ces sommes énormes qui représentent le droit de s'installer dans un local, que l'on nomme "droit au bail" et "pas de porte" et qui sont suivis par des loyers mensuels énormes et des contrats qu'il vaut mieux lire à deux? De plus, au cours de la vie d'un commerce, il y a des tas d'impôts et taxes à payer à l'Etat.

BREF! Tout ceci pour dire que lorsqu'on veut ouvrir un commerce, à moins que ce soit le rêve de notre vie ou d'être dans une situation désespérée qui ne donne pas grands choix pour avoir des revenus, on a intérêt de réfléchir à deux fois....

Mais lorsque je pense à ma si jolie boutique, moi, j'ai bien envie d'essayer.

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25 septembre 2012

UNE CERTAINE IDEE DU BIEN-ÊTRE

un villageUn village...

une maisonUne maison...

SoiSoi et ses projets.

 

What do you think?

 

(images tirées de la série "Men in trees" et du film "baby boom")

11 novembre 2007

MISS CLARA -GIRONDE (Aquitaine)-

Capture12

Aujourd'hui, je vais vous présenter certaines œuvres d'une artiste. Son univers me captive et ce n'est pas parce qu'elle est bordelaise comme moi, ni parce qu'elle est née en 65, comme moi.

Lorsque je regarde les réalisations de MISS CLARA, j'y vois une part de mon enfance. C'est le mélange entre l'imaginaire et la réalité de l'enfance.

Capture03

Le souvenir d'un parquet, d'une scène, de costumes, de couleurs, d'un rideau rouge passé, d'une agitation et de rires nerveux. Les coulisses d'un théâtre, des ombres qui s'enfuient, légères, derrière les décors sombres d'une autre histoire.

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Enfant, j'allais me promener et courir sur un chemin. C'était un endroit étrange. Une large et longue allée terreuse bordée d'arbres, en pente raide. Au bout de ce chemin, en contre bas, il y avait un haut et vieux portail qui donnait sur un immense jardin. Je restais de longs moments accrochée à ce portail à observer le moindre mouvement. Il était interdit d'entrer. Pourquoi?

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Mon enfance, c'est aussi cette vieille demeure abandonnée près de chez nous. Un volet cassé nous permettait de voir l'intérieur. Personne ne vivait là et jamais personne ne venait lui rendre vie. Sur la pointe des pieds, ma sœur et moi regardions par l'interstice d'un volet cassé. C'était une chambre, plongée dans la pénombre et nous scrutions cette pièce dans ses moindre détails.

Qu'avons-nous vu à part l'irréel? Un lit, l'ombre d'une longue robe sombre et une grande cheminée de marbre.

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Etre une princesse. Voilà le rêve de beaucoup de petites filles de l'époque. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1973, mes parents ont passé leur nuit à réaliser une robe de princesse. Une jolie robe bleue et blanche qui ressemblait étrangement à cette création de Miss Clara. Mon père faufilait, ma mère cousait et les enfants dormaient...

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Capture13

 Entre le rêve et la réalité. J'ai tellement cru au père noël que j'en suis restée marquée et chaque année, j'y crois encore....

Une nuit de noël, j'ai fait un rêve aussi étrange que merveilleux. C'était la pleine lune et les étoiles filantes faisaient un véritable ballet. Comme à l'opéra. C'était une véritable pluie d'étoiles. Toutes ces étoiles faisaient un spectacle pour une unique spectatrice, la lune. Et moi, je regardais sans y être invitée. Je me trouvais là par hasard....

 

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31 mai 2006

ROSA BONHEUR, UNE FEMME LIBRE

 

Rosa Bonheur

 

 

Pour faire un pied de nez aux Bretons qui possèdent de fabuleuses histoires de héros légendaires, j'étais partie à la recherche d'une histoire de héros sensationnel de la région bordelaise (Aquitaine, Guyenne). Je ne remettrai pas en cause ma capacité à trouver l'information sur Internet et j'affirme que Internet n'est pas assez documenté. En clair, la toile ne m'a livré aucun nom, aucune histoire fabuleuse d'un héros bordelais, attachant et bravant les ennemis ou inventant des devises (voir la nouvelle "Maitre renard : véritable muse")...
Comme  virtuellement, je n'avais rien trouvé, j'ai lancé un appel par mail à ma famille en espérant que l'un d'entre eux me dévoile un nom, une histoire, un conte réel peut-être? Les jours passèrent sans aucune réponse à mon appel... Mais un matin, j'ai reçu un message bref de ma mère : « Tu as Rosa Bonheur, célèbre peintre animalier née à Bordeaux en 1822. Sa Maison de Thomery-By près de Fontainebleau que nous devions aller visiter samedi dernier a été transformée en musée. Orsay expose une merveilleuse peinture "Le labourage nivernais". Tu as l'impression d'être devant une réalité. C'est merveilleux. »
Au premier abord, les quelques renseignements que ma mère me fournissait, ne me disaient rien de bon quant à l'éventuel « héros » légendaire dont je voulais vous parler et puis, c'est vrai, j'étais partie pour une histoire de héros et non d'héroïne (honte sur moi!!). Or, c'était, de ma part, trop vite oublier la place des femmes de son époque. Vous comprendrez très vite, en lisant son histoire, qu'à sa manière, elle a bien été une héroïne puisqu'elle a su vivre en femme libre à une époque où la femme était considérée comme juridiquement incapable.

Rosa Bonheur est  née le 16 mai 1822 à Bordeaux. Artiste, elle est considérée comme la plus grande peintre animalière du monde.  C'est son père, peintre paysagiste et professeur de dessin, qui lui  apprend très tôt la peinture, les écoles d'art n'étant pas, à cette époque, ouvertes aux filles.
A 21 ans elle expose pour la première fois au Salon de Paris et deux ans plus tard, le salon lui décerne une médaille d'or. Ses thèmes de prédilection sont les scènes des champs et de la vie rurale. En 1849, elle expose le Labourage nivernais et en 1853, avec le Marché aux chevaux, elle connaît une gloire internationale.
Rosa Bonheur a été la première femme artiste à avoir été décorée de la Légion d'honneur. Elle a reçu cette distinction des mains de l'impératrice Eugénie en 1865 et en 1894, elle est nommée officier en cet ordre.
Amoureuse de la campagne et des animaux, elle a été l'un des premiers membres de la SPA. Au sommet de sa gloire, Rosa décide d'acheter le château de By, à Thomery, qu'elle peuple d'animaux domestiques et sauvages. Elle y reçoit ses amis connus (l'impératrice Eugénie, le Colonel Codi -Buffalo Bill-) et inconnus.
Enfant, on la disait garçon manqué. Adulte, Rosa Bonheur allait à l'encontre des normes. Elle portait les cheveux courts, fumait des Havanes et montait à cheval à califourchon. Elle portait des pantalons, plus pratique pour se déplacer dans les champs, dans les foires à bestiaux et dans les abattoirs, ce qui l'obligeait à demander  à la police un permis de travestissement, renouvelable tous les six mois.
Rosa Bonheur ne se maria jamais mais elle a entretenu dès 1845 une relation amoureuse avec Nathalie Micas qui mourra en 1889. Elle rencontre alors Anna Elisabeth Krumpke, une américaine de San Francisco avec qui, elle vivra jusqu'au décès de celle-ci.
Rosa Bonheur a eu une carrière artistique glorieuse. Femme émancipée, indépendante, libre, elle a su vivre comme elle l'entendait à une époque où les femmes étaient bridées et corsetées.  A sa manière, elle a  participé à l'émancipation et à l'affranchissement des femmes.
Le musée d'art moderne de New York conserve deux toiles de Rosa Bonheur, Le marché aux chevaux et Le sevrage des veaux.
A visiter : L'atelier de Rosa Bonheur dans le Musée-Château de By, à Thomery est ouvert au public, les samedis et mercredis après-midi. On peut y admirer une toile inachevée de chevaux au galop trônant sur le chevalet.

 Vous pouvez voir dans l'article du 28 août 2006 des photos de l'atelier de Rosa Bonheur  CLIC ICI

Le_labourage_nivernais_Peinture_Rosa_Bonheur
"Le labourage nivernais" de Rosa Bonheur

24 mai 2006

MAITRE RENARD : VERITABLE MUSE

Un renard à Vannes

Le renard, sur la photo, est un renard apprivoisé par un homme qui vit à Vannes, dans le Morbihan.

Saviez-vous que "Renart" est le nom propre du Goupil dans les fables de La Fontaine ?
Avec le temps, le nom « Renard » a  remplacé le nom « Goupil ».

Le renard a la réputation d'être rusé dans le sens indigne du terme. Les fables de Jean de la Fontaine y sont pour beaucoup dans la création de ce mythe et le renard de saint Exupery, qui est plein de finesse, n'a pas réussi à supplanter le renard rusé de Jean de la Fontaine.

«Al Louarn» veut dire «renard» en Breton!!
A une époque très lointaine, les Vikings envahirent la Bretagne obligeant les chefs Bretons à s'exiler en Angleterre. Parmis ces chefs il y avait le comte de Poher et son fils Alain. C'est Alain qui, des années plus tard, de retour sur la terre de ses ancêtres, mettra fin à l'invasion Normande. C'est également lui qui donnera cette devise aux Bretons : «plutôt la mort que la souillure».

Cette devise lui a été inspirée par une scène dont il a été le témoin alors qu'il était, avec ses troupes, poursuivi par les envahisseurs Normands et bloqué par une rivière en crue et boueuse. Alain Barbe Torte assista à une scène des plus étrange. Alors qu'il était coincé entre la rivière et les Normands, il vit une hermine poursuivie par un renard. Arrivée à hauteur de la rivière, l'hermine avait le choix de la traverser pour s'enfuir ou rester et mourir. Au lieu de traverser la rivière boueuse,  l'hermine s'arrêta et fit face au renard préférant mourir que de salir sa belle fourrure toute blanche.
C'est à ce moment-là que Barbe Torte suivit l'exemple de l'hermine et lança à ses troupes : «plutôt la mort que la souillure» et se fut la déroute pour les Normands.

Autre temps, celui de l'armateur Robert Surcouf. Il a armé beaucoup de bateaux dont un cotre corsaire appelé Le Renard, dernier navire armé par le corsaire malouin. Lancé en 1812, Le Renard combattit victorieusement l'Alphéa les 9 et 10 septembre 1813. Celui que l'on considère comme l'un des meilleurs marins de France harcelait les Anglais sur les mers d'Europe et de l'Inde. Il paraît qu'après la paix avec l'Angleterre, alors qu'il dinait avec d'anciens ennemis anglais, l'un d'eux lui dit «Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous nous battions pour l'honneur...»Surcouf lui répondit d'un ton calme : «Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas».

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13 mai 2006

LA LEGENDE D'ANGELINE ET SES CHATS

presentationangeline

 

En l'an de grâce 1338, dans un village de Gascogne appelé La Romieu, vivaient heureux Vincent et Mariette. Il était bûcheron et sa femme l'accompagnait souvent dans la forêt pour faire les fagots. Ils travaillaient dur, mais avec les volailles, le cochon, les légumes et les fruits du jardin, la table était garnie. Ils étaient mariés depuis 3 ans, lorsque Mariette mit au monde une petite fille qu'ils appelèrent Angéline. Hélas Vincent fût écrasé par un arbre qu'il abattait. Mariette, inconsolable, se laissa dépérir et deux mois plus tard, elle fût trouvée morte, tenant Angéline dans ses bras.

La petite fût recueillie par une voisine, et grandit avec ses enfants comme leur soeur. Angéline montrait une grande attirance pour les chats. Il y en avait toujours 2 ou 3 autour d'elle qui, la nuit, dormaient dans son lit. Elle partageait souvent son écuelle avec eux.

Angéline au fil des ans, devenait une solide jeune fille qui aidait bien ses parents adoptifs aux travaux des champs, toujours accompagnée de ses chats. L'an 1342 et les 2 années suivantes, l'hiver fut rude, et le printemps et l'été si pluvieux qu'il ne fut pas possible d'ensemencer les champs. Il s'ensuivit une grande disette et malgré la distribution des réserves de la Collégiale, par le seigneur Arnaud d'Aux, les habitants de La Romieu n'eurent bientôt plus rien à se mettre sous la dent. Ils pensèrent alors aux chats, si nombreux dans le village, et en firent de la gibelotte.

Les parents d'Angéline, sachant combien elle aimait les siens, acceptèrent qu'elle garde un chat et une chatte, à condition de bien les cacher, car les voisins ne demandaient qu'à leur tordre le cou. Angéline enfermait donc le jour les 2 minous dans le grenier, et la nuit les laissait sortir pour chasser. Mais la famine s'accentuait et beaucoup de villageois mouraient. Angéline et ses parents subsistaient péniblement, en récoltant des racines dans les bois, quelquefois des champignons, mais c'était piètre pitance. Très amoindris, ils purent néanmoins surmonter cette triste période et des temps plus cléments permirent enfin de récolter de quoi vivre.

Mais à La Romieu, où les chats avaient disparu, les rats avaient proliféré au point de menacer les récoltes. Angéline, avec des précautions infinies, avait pu cacher ses chats et ils avaient eu plusieurs portées. C'était une vingtaine de greffiers qui s'ébataient dans le grenier. Heureusement la maison était isolée.

Les villageois se lamentaient devant les dégâts causés par les rats. C'est alors qu'Angéline annonça qu'elle allait lâcher une vingtaine de chatons que les habitants pourraient adopter. Les rats disparurent rapidement et c'est ainsi qu'Angéline sauva La Romieu d'un nouveau malheur. Le village lui voua alors une éternelle reconnaissance.

La légende dit aussi que le visage d'Angéline, au fil des ans, ressembla de plus en plus à un chat et que ses oreilles se transformèrent en oreilles de chat.

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